Au moins 23 personnes ont trouvé la mort après les frappes sur la ville de Vinnystia en Ukraine. La communauté internationale a réagi après ce massacre.
Vinnytsia, une ville très éloignée des lignes de front, située à l’ouest de Kiev (Ukraine) a été visée par les bombardements russes, rappelle BFMTV.
Sur les images, publiées par le service ukrainien des Situations d’urgence, on peut voir des dizaines de carcasses de voitures calcinées et un immeuble d’une dizaine d’étages, ravagé par l’explosion et l’incendie.
Le premier bilan, annoncé par les secours ukrainiens, fait état de 23 morts, 29 disparus, 71 personnes hospitalisées et plus d’une centaine de blessés soignés sur place.
Trois missiles ont été tirés depuis des sous-marins en mer Noire, d’après le porte-parole de l’armée de l’air ukrainienne Iouri Ignat.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a souligné qu’un centre médical a été détruit durant ces attaques. Selon ses dires, cette journée démontre une nouvelle fois que la Russie doit être reconnue officiellement comme un Etat terroriste. "Aucun autre pays au monde ne se permet de détruire chaque jour des villes paisibles et des vies humaines ordinaires avec des missiles de croisière et de l’artillerie", a-t-il noté en précisant que trois enfants de moins de 10 ans ont été tués.
Il a dénoncé "le fait que la Russie tue des civils, tue des enfants ukrainiens, tire des missiles sur des cibles civiles où il n’y a rien de militaire. Qu’est-ce que c’est, si ce n’est un acte ouvertement terroriste ?"
La communauté internationale a condamné ce massacre de Vinnytsia. Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres s’est dit "atterré".
Son porte-parole a rappelé que l’organisation condamne toute attaque contre des civils ou des infrastructures civiles.
L’Union européenne a fustigé aussi le "comportement barbare" de la Russie. Le chef de la diplomatie de l’UE Josep Borrell et le commissaire européen à la gestion des crises Janez Lenarcic ont réagi également dans un communiqué. "Ces atrocités à Vinnytsia sont les dernières d’une longue série d’attaques brutales visant les civils et les infrastructures civiles", ont-ils signifié. Selon eux, il ne peut y avoir aucune impunité pour les violations et crimes commis par les forces russes et leurs responsables politiques.
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