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Les autorités turques accusent notamment le mouvement de Fethullah Gülen d’avoir organisé le coup d’État manqué de juillet 2016.
Ce vendredi 4 janvier, la Turquie a émis des mandats d’arrêt contre 137 personnes, en marge de sa purge contre le mouvement guléniste. La presse française rapporte que dans une déclaration officielle, le procureur d’Ankara a émis des mandats d’arrêt à l’encontre de 35 sous-officiers de la Marine. Par ailleurs, le procureur d’Istanbul a émis des mandats d’arrêt à l’encontre de 42 personnes, et 60 militaires par le procureur de Konya où 22 personnes avaient déjà été arrêtées en fin de matinée.
Les 137 personnes recherchées sont accusées d’être liées à Fethullah Gülen, prédicateur installé en Amérique du nord depuis une vingtaine d’années et qu’Ankara accuse d’être derrière le putsch manqué de juillet 2016. Mais il nie formellement ces accusations.
Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont déjà été interpellées depuis ce coup d’état, plus de 140 000 suspendues ou limogées. Ces purges ne connaissent aucun répit depuis plus de 2 ans, et les coups de filet continuent.
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