Au moins cinq personnes sont décédées dans le nord de la Turquie à cause des précipitations qui ont provoqué des glissements de terrain.
Le pays s’est juste remis des incendies meurtriers qu’il est déjà frappé par une autre catastrophe. Selon les autorités locales ce jeudi 12 août, les inondations survenues dans le nord de la Turquie ont fait au moins 5 victimes. "Cinq de nos concitoyens sont morts en raison des inondations dans la province de Kastamonu.", a déclaré l’agence gouvernementale responsable des catastrophes naturelles (AFAD) dans un communiqué. Selon la même source citée par RTL, les recherches sont en cours afin de localiser une personne portée disparue.
D’intenses précipitations ont été constatées dans la nuit de mardi à mercredi dans les provinces de Kastamonu, Bartin et Sinop, situées au bord de la mer Noire. Dans ces endroits les plus touchés par les inondations, le niveau de l’eau s’est élevé à quatre mètres de haut mercredi, soulignent les autorités. Dans la foulée, les rues de villes entières étaient devenues des torrents charriant des voitures et des panneaux de signalisation. "Il s’agit d’une catastrophe que nous n’avions pas vécue depuis 50 ou 100 ans, peut-être", a confié mercredi le ministre de l’Agriculture et des Forêts Bekir Pakdemirli. Des records de précipitations ont été enregistrés par endroits, a-t-il poursuivi.
Les précipitations intenses ont également entraîné plusieurs glissements de terrain. L’un d’entre eux est à l’origine de l’effondrement partiel d’un pont routier. En conséquence, huit personnes ont dû être hospitalisées. Après les catastrophes naturelles qui ont frappé la Turquie ces derniers mois, plusieurs responsables politiques et associations sont sortis de leur silence. Ils ont demandé au gouvernement de prendre des mesures radicales afin de diminuer les émissions de gaz à effet de serre.
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