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Ce vendredi 14 janvier, la Corée du Nord a tiré un projectile non-identifié, a fait savoir l’armée sud-coréenne. Il s’agirait du troisième test mené par Pyongyang en moins de dix jours.
Les chefs d’état-major interarmées sud-coréennes ont précisé que le projectile a été tiré vers l’est de la péninsule coréenne. La Corée du Nord avait déjà procédé à deux tirs de missiles, qui seraient hypersoniques, respectivement le 5 et le 11 janvier.
Selon les médias français comme Le Figaro, les garde-côtes japonais ont indiqué avoir détecté "le lancement à 14h55 (05h55 GMT) par la Corée du Nord de ce qui semble être un ou plusieurs missiles balistiques". Un porte-parole des garde-côtes a affirmé qu’ils étaient encore en train d’analyser l’endroit où il est tombé, et déterminer si c’était un seul ou plusieurs objets.
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Le test du 11 janvier a été supervisé par le dirigeant Kim Jong-Un. Cela a entraîné des sanctions américaines à l’encontre de cinq individus liés au programme balistique nord-coréen. Un porte-parole du ministère des Affaires étrangères de la Corée du Nord a accusé les USA d’avoir "intentionnellement aggravé" la situation.
Le porte-parole ajoutant que si les États-Unis adoptent une telle attitude de confrontation, "la RPDC (République populaire démocratique de Corée) sera obligée de réagir de manière plus forte et plus certaine".
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