Dans un contexte de négociations difficiles au Qatar entre les médiateurs israéliens et ceux du Hamas, le président américain Joe Biden estime qu’un accord pour une trêve en Palestine est juge "toujours possible".
Ce dimanche 18 août, Joe Biden a affirmé que la possibilité d’une trêve à Gaza demeure. Le président américain a souligné lors d’un bref échange avec les journalistes que les États-Unis "n’abandonnaient pas" leurs efforts, rapporte BFMTV. Cependant, ce même jour, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le Hamas se sont rejeté la responsabilité de l’échec des négociations en vue d’un cessez-le-feu, alors qu’Antony Blinken, secrétaire d’État américain, entamait une visite en Israël.
À la veille de sa rencontre avec Antony Blinken, prévue lundi matin, Benjamin Netanyahu a appelé à concentrer la pression sur le Hamas plutôt que sur Israël. Il a d’ailleurs accusé le groupe islamiste de refuser obstinément de parvenir à un accord, après deux jours de pourparlers à Doha impliquant les médiateurs américains, qataris et égyptiens. En réponse, le Hamas a publié un communiqué dans lequel il attribue l’échec des négociations à Netanyahu. "Nous faisons porter à Benjamin Netanyahu l’entière responsabilité d’avoir fait échouer les efforts des médiateurs et fait obstruction à un accord, et de la vie des otages", est-il indiqué dans le document rédigé par le groupe islamiste.
Cette visite marque la neuvième d’Anthony Blinken en Israël depuis le début du conflit à Gaza, avec pour objectif de persuader les parties de finaliser un accord. Un responsable américain a souligné que les États-Unis redoublent d’efforts pour mettre un terme à ce conflit qui dure depuis plus de dix mois. Il a été déclenché par l’attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre, exacerbée par les menaces régionales émanant de l’Iran et de ses alliés.
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