Tir meurtrier dans le Golan : Israël promet de "frapper l’ennemi avec force"

LINFO.RE – créé le 29.07.2024 à 11h02 – La rédaction

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Une attaque meurtrière sur le plateau du Golan a provoqué la mort de 12 personnes. La communauté internationale a appelé à éviter l’escalade après qu’Israël a promis des représailles.

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Israël promet des représailles

Samedi 27 juillet, 12 personnes ont perdu la vie dans une attaque meurtrière sur le plateau du Golan, annexé par Israël. Comme le rapporte Le Parisien, l’État hébreu a imputé cette frappe au Hezbollah, le mouvement islamiste libanais. Il a estimé que ce dernier, allié du Hamas palestinien et soutenu par l’Iran, a "franchi toutes les lignes rouges en tirant sur des civils". "Le Hezbollah paiera le prix fort pour cette attaque qui ne restera pas sans réponse", a averti le Premier ministre Benyamin Netanyahou.

Inquiétude dans le monde

Ces menaces de représailles ont provoqué l’inquiétude de la communauté internationale qui a multiplié les appels à la désescalade dimanche.
L’ONU a mis en garde contre une "conflagration plus large" dans la région alors que l’Union européenne (UE) a réclamé une "enquête internationale indépendante". De son côté, Berlin a appelé à "agir avec sang-froid". Après avoir condamné l’attaque, Paris a aussi exhorté "à ce que tout soit fait pour éviter une nouvelle escalade militaire".
Selon l’Élysée, Emmanuel Macron a assuré au Premier ministre israélien que la France était "pleinement engagée à tout faire pour éviter une nouvelle escalade dans la région", lors d’un entretien téléphonique.

**"Nous ne voulons pas que le conflit s’étende"**

Washington a de son côté annoncé "soutenir les efforts d’Israël à défendre ses citoyens contre les attaques terroristes". "Mais nous ne voulons pas non plus que le conflit s’aggrave. Nous ne voulons pas qu’il s’étende. C’est l’un de nos objectifs depuis le premier jour, depuis le 7 octobre, et nous continuerons à le faire", a déclaré le secrétaire d’État américain Antony Blinken, depuis le Japon.
Quant à l’Iran, il a prévenu Israël contre "les conséquences d’une attaque de représailles au Liban". Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanani, a souligné que "toute action (…) peut conduire à l’aggravation de la guerre dans la région".