Ces informations ternissent l’image de TikTok auprès des utilisateurs et des gouvernements. La plateforme a condamné cette "initiative malencontreuse qui violait gravement le code de conduite de la société".
ByteDance, la maison mère de TikTok a admis vendredi 23 décembre que plusieurs de ses employés ont eu accès aux données de deux journalistes qui ont écrit sur l’entreprise. Un courriel du conseiller général de l’entreprise, Erich Andersen, a souligné qu’ils ont espéré identifier des liens entre le personnel et un journaliste du Financial Times ainsi qu’un ancien journaliste de BuzzFeed. A noter que ces deux journalistes ont couvert des affaires liées à la société par le biais d’informations obtenues
La plateforme a condamné cette "initiative malencontreuse qui violait gravement le code de conduite de la société".
Erich Andersen n’a donné aucun détail sur le nombre total de salariés concernés par cette affaire. Il a, toutefois, assuré que ces employés ne travaillent plus pour l’entreprise.
Dans un rapport interne transmis par ce responsable, il est mentionné que les adresses IP des journalistes ont été obtenues pour déterminer s’ils se trouvaient au même endroit que les collègues de ByteDance. Ces derniers sont suspectés d’avoir divulgué des informations confidentielles.
Ces informations ternissent l’image de TikTok auprès des utilisateurs et des gouvernements. Effectivement, la plateforme s’efforce de se montrer soucieuse de la protection des données des clients et respectueuse de la sécurité nationale. Cette situation préoccupe, par ailleurs, les critiques, puisque ces données sont accessibles à la maison mère, ByteDance, théoriquement soumis au contrôle du parti communiste chinois. Certains experts estiment que ces craintes sont exagérées. Selon eux, plusieurs acteurs malveillants peuvent avoir accès à ces données, quel que soit le propriétaire de la plateforme.
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