Le ministre délégué aux Comptes publics, Thomas Cazenave, a annoncé que "le déficit public sera supérieur à 5% du PIB en 2023". Pour expliquer ce "dérapage", il a invoqué un "nouveau contexte économique".
Au micro de Franceinfo, le ministre délégué aux Comptes publics, Thomas Cazenave, a indiqué jeudi 21 mars que "le déficit public sera supérieur à 5% du PIB en 2023", selon Le Figaro. Il a mentionné un nouveau contexte économique pour expliquer ce "dérapage". "On a constaté en fin d’année un ralentissement économique, qui a impliqué moins de rentrées fiscales et donc un déficit plus élevé que prévu en raison du nouveau contexte international", a-t-il précisé.
Lors de cet entretien, le ministre a refusé de confirmer des informations de presse selon lesquelles l’exécutif s’attendrait désormais à un déficit autour de 5,6% du PIB.
Selon ses dires, Bercy ne s’est pas montré trop optimiste dans ses prévisions de croissance et celle du FMI tablait sur 1,3%. "Sommes-nous les seules à revoir nos prévisions de croissance ? La Commission européenne a revu ses prévisions en février, tout comme l’Allemagne", a-t-il renchéri.
Thomas Cazenave n’a pas manqué de répondre aux critiques de l’opposition en dénonçant "les leçons de finances publiques" données par ceux qui ne cessent de "demander des dépenses supplémentaires".
Concernant les sources d’économies qui seront arbitrées dans le budget de 2025, il n’a pas souhaité d’apporter davantage de précisions. "Je ne prépare pas le budget tout seul , je travaille avec ceux qui sont concernés. On a 4 mois pour finaliser ce budget, il n’y a aucune précipitation", a-t-il souligné.
> A lire aussi : Bruno Le Maire : "Il faut sortir du mirage de la gratuité universelle"