En plus de ces 735 adultes, il y a environ 300 enfants dont 25 qui n’ont plus de parents…
D’après les informations révélées par France 3 le mercredi 15 janvier, les services de renseignement ont recensés 735 jihadistes français dans la zone irako-syrienne. Parmi ces adultes il y a 300 qui ont "disparus", 250 sont détenus et 150 en liberté. S’y ajoutent environ 300 enfants dont 25 orphelins.
Le gouvernement avait insisté ne pas vouloir rapatrier les jihadistes français prisonniers des Kurdes en Syrie. En ce qui concerne les petits, la question de leur rapatriement est très compliquée au niveau logistique et sécurité, surtout depuis l’offensive Kurde dans cette partie zone, selon le Quai d’Orsay au média Francilien.
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Dans une interview accordée à Libération le samedi 11 janvier, la ministre de la Justice, Nicole Belloubet, avait dit qu’elle ne voyait désormais "pas d’autre solution" que de rapatrier les jihadistes Français détenus par les Kurdes en Syrie.
Quelques jours plus tard, le mercredi 15 janvier, le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a réitéré que ces mêmes jihadistes devaient être jugés "au plus près du lieu où ils ont commis leur crime même si l’instabilité de la région rend les options disponibles plus compliquées". Le ministre martèle qu’ils n’ont pas vocation à être rapatriés.
"La situation humanitaire dans les camps est de plus en plus préoccupante, ce qui peut amener à une espèce de cocotte-minute qui risque de faire exploser des situations à Al-Roj et Al-Hol", s’est-il tout même inquiété devant la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale.
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