Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a réclamé, lundi 5 août, un cessez-le-feu à Gaza pour "casser ce cycle" de violences au Proche-Orient.
Une réunion d’urgence a été organisée ce lundi 5 août sur l’initiative du président américain Joe Biden face au risque de guerre entre l’Iran et Israël. La vice-présidente Kamala Harris et l’équipe du Conseil de sécurité nationale étaient présentes dans la fameuse "Situation Room" pour discuter des "menaces contre Israël et les troupes américaines dans la région que posent l’Iran et ses groupes affidés" le Hamas palestinien et le Hezbollah libanais, selon la présidence américaine. De retour de cette rencontre, le secrétaire d’État américain Antony Blinken a demandé un cessez-le-feu à Gaza pour "casser ce cycle" de violences au Proche-Orient, rapporte BFMTV. "Nous sommes impliqués dans une diplomatie intense jour et nuit avec un message très simple : tous les protagonistes doivent éviter l’escalade", a-t-il martelé au côté de son homologue australienne Penny Wong qui était son invité au département d’État.
Les tensions régionales se sont intensifiées depuis l’assassinat, le 31 juillet à Téhéran, du chef politique du Hamas Ismaïl Haniyeh. Quelques heures plus tôt, le chef militaire du Hezbollah, Fouad Choukr est décédé dans une frappe israélienne près de Beyrouth. "L’escalade n’est dans l’intérêt de personne. Cela ne peut conduire qu’à plus de conflits, de violences et d’insécurité. Il est ainsi crucial que nous cassions ce cycle en parvenant à un cessez-le-feu à Gaza", a supplié Antony Blinken. Le chef de la diplomatie américaine a déclaré que toutes les parties doivent faire les bons choix dans les prochaines heures et les prochains jours, en soulignant l’urgence de la situation.
Selon le ministre américain des Affaires étrangères, un retour au calme durable peut s’installer à Gaza et dans d’autres régions où le conflit pourrait gagner du terrain dans le cas d’un cessez-le-feu dans le territoire palestinien en guerre. De son côté, Joe Biden a eu une discussion avec le roi Abdallah II de Jordanie pour éviter toute montée supplémentaire des tensions entre Téhéran, le soutien du Hamas et le Hezbollah et Israël l’allié des Etats-Unis.
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