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La France a réagi à ce regain de tensions au Liban en exprimant sa « vive préoccupation » au sud du Liban. De son côté, la France appelle à la retenue après la reprise de ses frappes en réponse à ces tirs.
Les violences s’intensifient à la frontière israélo-libanaise. Israël a mené de nouvelles frappes meurtrières, samedi 22 mars, dans le sud du Liban. Au moins huit victimes ont été recensées, dont une femme et un enfant. En fin de journée, la ville de Tyr a également été ciblée. Ces frappes israéliennes sont une réplique aux tirs de roquettes ayant visé le nord d’Israël dans la matinée, rapporte Ouest France. L’État hébreu affirme avoir frappé des positions du Hezbollah. Toutefois, le groupe pro-iranien dément toute implication, accusant Israël de chercher un prétexte pour intensifier ses offensives. L’armée libanaise a de son côté annoncé avoir démantelé trois rampes de lancement de roquettes, situées à 30 km de la frontière israélienne, sans identifier les responsables des tirs.
Face à cette montée des tensions, le Premier ministre libanais, Nawaf Salam, met en garde contre un risque de guerre ouverte, aux conséquences potentiellement désastreuses pour le Liban. Dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères français a fait part de sa « vive préoccupation » et appelle Israël à la retenue. La France condamne également les tirs de roquettes en provenance du Liban. Dans la foulée, Paris exhorte toutes les parties à respecter le cessez-le-feu conclu en novembre 2024, afin d’éviter une nouvelle escalade aux répercussions régionales imprévisibles.
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