Lundi 15 juillet, des tempêtes et des averses d’une intensité exceptionnelle ont ravagé plusieurs quartiers de la ville de Jalalabad et des villages voisins.
Des tempêtes et pluies extrêmement violentes ont frappé l’est de l’Afghanistan, causant la mort d’au moins 47 personnes et blessant 350 autres. Les ravages ont principalement affecté la ville de Jalalabad et ses environs, où environ 400 habitations ont été détruites et 60 pylônes électriques endommagés. Les intempéries ont également dévasté de nombreuses récoltes, rapportent les médias français comme Le Figaro.
Dans le village de Charbagh Safa, plusieurs maisons ont été détruites, causant la mort de 11 membres d’une même famille. Les survivants, déjà en difficulté économique, ont tout perdu et font face à des conditions difficiles alors qu’ils tentent de se remettre du traumatisme et des pertes matérielles causées par cette catastrophe naturelle destructrice.
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Sajidullah a perdu plusieurs proches, dont sa fille et un frère. Au moment du drame, il était absent, travaillant dans une boutique du village. Les villageois ont tenté de mobiliser des ambulances malgré l’absence de réseau à cause du débordement de la rivière, isolant la région. Les arbres ont été déracinés, les récoltes détruites par les intempéries, et des équipements éparpillés sur des kilomètres. Nazar Aab, un autre habitant de Charbagh Safa, a déploré le manque d’aide extérieure.
Récemment, l’Afghanistan a subi des crues meurtrières, avec des centaines de victimes à Faryab, Ghor, et Baghlan, aggravées par un printemps pluvieux suivant un hiver sec dans ce pays parmi les plus démunis, où les habitations précaires et les secours limités amplifient les conséquences des catastrophes naturelles.
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