Les tempêtes de sable géantes font des ravages en Chine. Appelé communément le "dragon jaune", ce phénomène incommode beaucoup la population chinoise. Il provient de l’avancée du désert
Depuis des années, la Chine fait face aux assauts du ‘dragon jaune’. L’Empire du milieu tente de trouver des solutions sans grand succès. Mais en quoi consiste cette fameuse terreur ? Il est question ici des tempêtes de sables que subissent les chinois. Durant cette année 2023, ce phénomène naturel a frappé deux fois. La province de Gansu, située dans le nord du pays en a fait les frais le 20 mars dernier. La population a vu passer une tempête de sable ayant une hauteur de 100 mètres. Le 10 avril 2023, c’est dans l’Est du pays que le sable a sévit stoppant toutes les circulations routières. Il était impossible de se déplacer à cause du rideau de sable qui embrouille la vue.
Durant la période de printemps, Pékin et Shanghai endurent la même situation. Qu’est-ce-qui provoque ces rideaux de sables ? Des vents très puissants emmènent le sable venant du nord de la Chine donnant lieux à ses mouvements inénarrables. Le désert prend de l’ampleur à chaque année.
Pour essayer de minimiser son impact, la Chine a développé une politique verte. Depuis une quinzaine d’années déjà, des saxaouls ont été cultivés sur une surface de 1500 km² dans le désert de Tengger. Cette plante détient une particularité naturelle : avec ses racines qui peuvent s’implanter très profondément dans le sable, elle aide beaucoup pour empêcher l’érosion des dunes de sable. Selon la responsable de la reforestation du désert, ce projet de ‘mur vert’ marche bien pour contre l’invasion du sable : "On a un taux de réussite de 96%. Quand le vent souffle sur les dunes, elles avancent. Le fait de planter des arbres, ça permet de fixer leur position et d’éviter que le désert avance dans les cinq prochaines années", argumente Ma Junhe.
Depuis 1978, La Chine a mis en place un plan incroyable pour stopper l’avancée du Gobi. Le but du projet est fixé : avoir 350.000 m2 de végétation jusqu’en 2050. Cependant pour maintenir ces forêts, c’est la nature qui en pâtit car on doit l’humidifier fréquemment. La source d’eau vient des nappes phréatiques.