Le président iranien a assuré mercredi 4 décembre, que son pays était prêt à discuter avec les Etats-Unis s’ils lèvent les sanctions qu’ils ont rétablies contre la République islamique depuis leur retrait de l’accord sur le nucléaire iranien.
En 2015, six pays (Chine, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie et Allemagne) ont conclu l’accord de Vienne avec l’Iran. Téhéran avait alors accepté de baisser ses activités nucléaires en échange de la levée d’une partie des sanctions internationales qui asphyxiaient son économie. Mais en mai 2018, Washington a décidé unilatéralement de sortir de ce pacte et avait rétabli les sanctions qu’ils avaient levées contre l’Iran.
D’après plusieurs médias, Hassan Rohani a déclaré mercredi : "Nous sommes sous sanctions. Cette situation n’est pas de notre fait, mais est le résultat d’un acte cruel de la Maison-Blanche". Il a ajouté que son pays ne baisserait pas les bras, mais resterait toutefois ouvert aux négociations à condition que Washington décide de "lever et mettre de côté ses sanctions injustes, cruelles, illégales, inappropriées et terroristes".
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Avant de se rendre à l’assemblée générale des Nations unies à New York en septembre, Hassan Rohani avait déjà tenu des propos similaires. Cette nouvelle déclaration du dirigeant iranien survient alors que Paris et Berlin ont menacé d’activer un mécanisme de règlement des différends prévu par l’accord de Vienne en novembre. Cette décision conduirait au renvoi du dossier nucléaire iranien devant le Conseil de sécurité de l’ONU, selon La Croix.
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