Syrie : vers la protection de l’armée française

LINFO.RE – créé le 14.10.2019 à 15h44 – mis à jour le 14.10.2019 à 15h44 - La rédaction

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A la suite du retrait des troupes américaines, l’Élysée a décidé de prendre plusieurs mesures afin d’assurer la protection de ses civils et militaires, en poste dans le nord-est de la Syrie.

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Vers la protection de ses ressortissants

Depuis mercredi dernier, l’armée turque a intensifié son offensive en Syrie. Pour protéger les personnels Français militaires et civils, la France va prendre des mesures dans les prochaines heures, relate Le Figaro.

Cette annonce de l’Elysée survient après le retrait des 1 000 soldats américains dans le nord-est syrien. En effet, la France est l’un des alliés dans la lutte contre l’État islamique (EI) en Syrie et Irak. Des centaines de forces spéciales françaises y opèrent avec les milices kurdes. En outre, des civils travaillant dans l’humanitaire sont présents dans cette zone.
"La France condamne dans les termes les plus fermes l’offensive turque et va accentuer ses efforts diplomatiques pour en obtenir la cessation", a déclaré l’Élysée, confirmant une information de L’Opinion.

Empêcher à tout prix la résurgence de Daesh

L’objectif d’Ankara est de créer une "zone de sécurité" dans cette région frontalière turco-syrienne pour y transférer plusieurs millions de Syriens réfugiés sur son territoire, rapporte le quotidien français.

De l’autre côté, des représentants français avaient martelé que le retrait des troupes américaines obligerait les forces françaises à quitter également la zone. Jeudi dernier, une source diplomatique régionale avait déclaré à Reuters que la France se préparait aussi au retrait de ses forces spéciales.

Pour rappel, des dizaines de combattants français de l’EI et leurs familles sont détenues près de la zone dans laquelle l’armée turque mène une offensive. La France craint ainsi que ces djihadistes français s’enfuient, rentrent sur le territoire français et fassent des attaques. "La priorité absolue doit être d’empêcher la résurgence de Daech dans la région", a souligné l’Élysée dans son communiqué.

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