Une ancienne branche syrienne de l’organisation Al-Qaïda a pris le contrôle de l’enclave d’Idlib.
Hayat Tahrir al-Cham (HTS) a conclu un accord de trêve avec des groupes rebelles, permettant aux djihadistes de contrôler entièrement la province d’Idlib, a écrit HTS sur son site. Comme le rapporte la presse française, dont Ouest-France, cet accord met fin à plusieurs jours de massacre entre les HTS et les rebelles, regroupés au Front national de libération (FNL), soutenu par la Turquie.
La province d’Idlib, dans le nord-ouest de la Syrie en guerre, des pans des provinces voisines de Hama, d’Alep, de et de Lattaquié échappent toujours au contrôle de Bachar al-Assad.
Dernièrement, les djihadistes avaient lancé des attaques contre des factions rebelles, ayant fait plus de 130 victimes. Ils ont également pris le contrôle d’une cinquantaine de villages et localités et villages.
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"Ce matin (jeudi), HTS et le FNL ont signé un accord mettant fin aux hostilités et établissant le contrôle du gouvernement du salut sur l’ensemble d’Idlib", a annoncé Ebaa, le site de propagande de HTS. Les djihadistes évoquent ensuite un "gouvernement de salut", qui est une administration instaurée par Hayat Tahrir al-Cham.
L’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) en Grande-Bretagne, qui dispose d’un grand réseau de sources en Syrie, précise de son côté que l’accord fait passer l’intégralité de la province d’Idlib sous le contrôle administratif des djihadistes.
Rami Abdel Rahmane, le directeur de l’institution précise que d’autres groupes djihadistes comme Houras al-Din et le parti islamique de Turkestan (TIP) sont également dans la région d’Idlib.
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