Dans la nuit de samedi à dimanche "107 cas de suffocation" ont été recensés en Syrie dans la métropole d’Alep, selon l’agence officielle Sana
L’attaque au gaz toxique perpetrée par les insurgés à Alep, comme le dénoncent les médias d’Etat en Syrie, a provoqué "107 cas de suffocation". Cette information de l’agence officielle Sana, qui cite des "sources médicales", intervient quelques heures après le bilan de l’Observatoire syrien des droits de l’homme. L’OSDH a rapporté « 94 cas de suffocation », évoquant une "odeur de gaz de chlore".
Samedi soir, "les groupes terroristes ont visé les quartiers résidentiels de la ville avec des roquettes contenant des gaz toxiques, entraînant des cas de suffocation parmi les civils", relate le chef de la police d’Alep, Essam al-Chili. Naji Moustapha, porte-parole de la coalition rebelle du Front national de libération, dément leur implication dans cette attaque dans un communiqué cité par Le Monde.