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Dix combattants prorégime ont été tués, ce vendredi 13 mai, dans le nord de la Syrie. Il s’agit de l’attaque rebelle la plus meurtrière depuis la trêve de 2020.
L’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) a rapporté que dix personnes ont trouvé la mort, dans le nord de la Syrie, ce vendredi 13 mai. Les victimes sont toutes des combattants prorégime. Le directeur de l’OSDH, Rami Abdel Rahmane, a indiqué que des assaillants ont lancé un missile antichar sur un bus les transportant.
D’après l’OSDH, il s’agirait de l’attaque rebelle la plus meurtrière depuis la trêve de 2020.
"Il n’était pas clair dans l’immédiat si l’attaque, menée dans l’ouest de la province d’Alep, était le fait du groupe djihadiste dominant dans la région, Hayat Tahrir al-Sham (HTS) ou d’autres forces rebelles", a-t-il toutefois précisé.
Depuis le cessez-le-feu négocié par la Turquie en 2020, il s’agit du plus lourd bilan. La Turquie soutient des rebelles syriens et la Russie est l’alliée du régime. Avec le soutien de la Russie et de l’Iran, Damas a récupéré une grande partie du terrain perdu au début du conflit, ayant éclaté en 2011.
Actuellement, la dernière poche d’opposition armée est située dans une grande partie de la province d’Idleb et quelques zones des provinces voisines d’Alep. Dimanche 8 mai, un missile antichar lancé par les forces du régime dans la province de Hama a fait six morts du côté du groupe rebelle.
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