Une organisation médicale, la Syrian American Medical Society (SAMS), a affirmé qu’une bombe au chlore avait frappé un hôpital de Douma et qu’une bombe contenant un agent chimique neurotoxique était tombée sur un bâtiment voisin.
Des dizaines de cas de suffocation, dont certains ayant entraîné la mort, ont été rapportés après des raids aériens du régime syrien sur Douma, la dernière poche rebelle de la Ghouta orientale, a rapporté l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (0SDH). Selon une ONG médicale, au moins 41 personnes ont été tuées et des dizaines d’autres intoxiquées.
La presse officielle syrienne a de son côté démenti une
telle attaque et accusé les insurgés de diffuser des fausses
informations pour tenter de ralentir la progression des forces
gouvernementales.
Si l’usage d’armes chimiques était confirmé, la communauté
internationale se devrait de réagir "immédiatement", a estimé
pour sa part le département d’Etat américain en demandant à la
Russie de retirer son soutien inconditionnel au président syrien
Bachar al Assad.