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Le président des Etats-Unis Donald Trump avait affirmé qu’il allait retirer ses soldats près de la frontière turque… Un haut responsable américain a tenu à faire quelques précisions pour qu’il n’y ait pas d’amalgame.
Le responsable en question a tenu à préciser dans des propos rapportés par la presse française que la décision de Donald Trump ne concerne que "50 à 100" membres des forces spéciales. Ces soldats seront "redéployés vers d’autres bases" en Syrie et qu’"il ne s’agit pas d’un retrait", proprement dit, insiste l’officiel.
Selon lui, Donald Trump a compris - lors d’un appel téléphonique dimanche avec Recep Tayyip Erdogan - que le président turc avait l’intention d’envahir potentiellement le nord-est de la Syrie. Le Chef d’état américain a alors ordonné la priorité à la "protection" des soldats américains. "Ils ne doivent pas courir le risque d’être blessés, tués ou capturés si les Turcs passent la frontière et engagent des combats avec les forces kurdes locales", ajoute-t-il.
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"Le fait qu’on les déplace ne constitue pas un feu vert", "il n’y a pas de feu vert", a-t-il appuyé en confirmant que les USA ne vont pas s’opposer militairement contre les Turcs en Syrie. Les Américains se sont ’retirés’ de positions-clés, à Ras al-Aïn et Tal Abyad, vers une base militaire entre ces deux zones, indique l’OSDH, l’Observatoire syrien des droits de l’Homme.
La Maison Blanche avait annoncé le ’retrait’ de ses soldats dans les secteurs où se trouvent les forces kurdes syriennes, le lundi 7 octobre. Dans la foulée, la Turquie a affirmé qu’une opération pourrait intervenir à n’importe quel moment.
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