Les Kurdes ont fait part de leur désapprobation quant à la mise en place d’une d’une "zone de sécurité" sous contrôle turc dans le nord syrien en guerre.
Aldar Khalil, le politicien kurde, a fait part mercredi à l’AFP du refus kurde pour la mise en place d’une "zone de sécurité" sous contrôle turc entre la Turquie et le nord de la Syrie. Ce haut responsable de l’administration semi-autonome instaurée par les Kurdes a déclaré qu’il est possible de créer une ligne de démarcation dans cette région en guerre mais celle-ci doit être contrôlée par des forces de maintien de la paix de l’ONU. "Tout autre choix est inacceptable", a-t-il ensuite ajouté.
Le politique kurde a expliqué le refus kurde en déclarant que : "La Turquie n’est pas neutre". Par conséquent, les Turcs ne peuvent pas être un "garant de la sécurité", car "c’est une partie prenante au conflit", a aussi précisé Aldar Khalil. Pour rappel, Donald Trump a dernièrement évoqué l’instauration d’une "zone de sécurité" large de 30 km en Syrie.