Une quinzaine de Françaises et leurs enfants sont retenues au camp de Roj, en Syrie. Au micro de France2, elles ont catégoriquement refusé la proposition de la France de rapatrier leurs progénitures.
Selon France 2, environ 500 familles ont été accueillies dans le camp de Roj, au nord-est de la Syrie, en territoire kurde. Parmi elles vivent une quinzaine de Françaises, dont Émilie König, Amandine Le Coz ou encore Margaux Dubreuil, avec leurs enfants.
Les autorités françaises ont proposé de rapatrier les enfants des Françaises djihadistes, mais celles qui ont été interrogées par les journalistes ont catégoriquement refusé cette proposition. "Non, je ne veux pas ! S’il part, je pars avec lui. Je ne peux pas le laisser, c’est ma vie.", a fait savoir Amandine Le Coz, djihadiste française. Cette dernière ne veut pas lâcher son fils d’un an et demi pour la France. Margaux Dubreuil, Nantaise de 28 ans, n’a pas non plus l’intention de laisser partir ses trois enfants. Selon elle, leurs enfants sont leur assurance-vie. "Tant qu’il y a les enfants, ils auront peut-être un peu de miséricorde pour nous", a-t-elle indiqué.
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Face aux refus des mères, les autorités kurdes ont appelé les autres pays à trouver en urgence des solutions. La directrice du camp de Roj, Nora Abdu, a plaidé qu’il est encore temps de sauver ces enfants. Pour elle, ces derniers ne doivent pas grandir dans le camp, sinon il sera trop tard.
En attendant, les garçons et les filles bénéficient de cours de musique ou d’anglais, dans des classes mixtes, une première pour ces enfants qui ont grandi sous des règles strictes de l’Etat islamique.
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