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La Russie a demandé aux Occidentaux de retirer les Casques blancs d’Idleb et de la Syrie. Cette demande a été formulée par le représentant russe lors d’une réunion à huis clos du Conseil de sécurité demandée par Moscou.
Les Casques blancs ne sont plus les bienvenus en Syrie. La Russie a réclamé jeudi leur départ d’Idleb et de tout le pays. "La présence des Casques blancs est source de menace", a lâché le représentant russe lors d’une réunion à huis clos du Conseil de sécurité demandée par Moscou. Il s’est ensuite adressé aux pays occidentaux en les demandant de retirer les Casques blancs de Syrie. Le diplomate qui s’est exprimé sous couvert d’anonymat estime que les terroristes doivent quitter les lieux. Selon lui, c’est une mauvaise idée de les garder au sein de la société.
Les Etats-Unis, le Royaume Uni et la France n’ont pas tardé à réagir en rejetant des "informations mensongères", rapportent plusieurs sources diplomatiques. Le représentant de la France évoque une désinformation, car ces civils sauvent des centaines de personnes. "Ce sont des accusations scandaleuses et fausses. Les Casques blancs font partie d’organisations humanitaires et la Russie continue de colporter de fausses informations", a affirmé le représentant américain, selon ces sources citées par Le Figaro. De son côté, le représentant britannique dénonce des insinuations absurdes qui font perdre son temps au Conseil de sécurité.
La Russie ne qualifie pas les Casques blancs présents dans les zones rebelles comme des secouristes. Le Kremlin les a accusés à plusieurs reprises d’être liés à des groupes terroristes. Par ailleurs, d’autres membres européens du Conseil de sécurité se sont inscrits en faux contre les accusations russes, ont souligné les mêmes sources. Ils ont insisté sur la nécessité "de protéger les travailleurs humanitaires" en Syrie.
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