Dans le gouvernorat de Hasseké, la clinique al Salam s’est effondrée à la suite de la déflagration provoquée par des engins explosifs télécommandés, selon le journal pro-gouvernemental syrien al-Watan.
Le journal progouvernemental al-Watan relayé par l’agence de presse Sputnik, a informé que des individus ont fait exploser une bombe dans une clinique en Syrie. Il s’agit de la clinique al Salam, dans le sud du gouvernorat de Hasseké. D’après le journal al-Watan, la déflagration a été provoquée par des engins télécommandés. L’établissement sanitaire s’est effondré à la suite de cet attentat, aucune victime n’a, pourtant, été déploré, selon les médias.
Une source militaire a indiqué à Sputnik qu’après avoir pris le contrôle de la route reliant Damas à Alep, les forces syriennes avaient coupé les voies d’approvisionnement du groupe terroriste Front al-Nosra. L’agence de presse a aussi annoncé que la ville de Khan Cheikhoun, occupée par les terroristes, est encerclée par les forces gouvernementales. Les militaires syriens s’étaient, par ailleurs, emparés d’un poste de passage au nord-ouest de la ville.
Selon le constat, le cessez-le-feu, instauré le 2 août dernier, dans la zone de désescalade d’Idlib, n’a pas été respecté. Le Défense russe a constaté que des bandes radicales ont intensifié le pilonnage des localités. Car le 6 août, 42 attaques ont été recensées contre une trentaine de villages dans les gouvernorats d’Alep, de Lattaquié, de Hama et d’Idlib.
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