Ce vendredi 25 octobre, l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) a rapporté que 27 civils ont été tués lors des frappes turques sur le nord et l’est de la Syrie. Ces attaques ont été lancées en réponse à l’attentat survenu mercredi à Ankara, qui a causé la mort de cinq personnes.
L’Observatoire syrien des droits de l’Homme a écrit dans un communiqué : "vingt-sept civils ont été tués dans 45 attaques de drones dans le nord et l’est de la Syrie". Et "les forces turques ont considérablement intensifié leurs attaques aériennes et terrestres" dans ces zones, continue l’ONG, rapportent les médias français comme Le Figaro. Douze civils, dont deux enfants, ont été signalés morts par les forces kurdes. Les frappes turques ont principalement visé des infrastructures civiles et stratégiques.
Parmi les cibles figurent des boulangeries, des centrales électriques, des installations pétrolières, ainsi que des points de contrôle tenus par les forces de sécurité kurdes. Ces attaques, menées par des avions de guerre et des drones, ont aussi touché les Forces démocratiques syriennes (FDS), le bras armé de l’Administration autonome kurde, appuyée par les États-Unis.
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Le 23 octobre, un attentat près d’Ankara a causé cinq morts et plus de 20 blessés, un acte que les autorités turques ont rapidement attribué au Parti des travailleurs du Kurdistan. En réponse, la Turquie a intensifié ses frappes aériennes, ciblant des positions du PKK en Syrie et en Irak.
Pour Ankara, les Unités de protection du peuple (YPG), à la tête des Forces démocratiques syriennes (FDS), sont une extension directe du PKK, qu’elle classe comme groupe terroriste. Ayant déjà pris le contrôle de plusieurs zones dans le nord de la Syrie après y avoir chassé les Kurdes, l’armée turque continue d’y mener des frappes.
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