"L’élimination de ce haut dirigeant d’Al-Qaïda affectera la capacité de l’organisation terroriste à planifier et mener des attentats", a expliqué le commandant John Rigsbee, un porte-parole du commandement central de l’armée américaine (Centcom).
Washington a annoncé vendredi 22 octobre avoir tué un dirigeant d’Al-Qaïda dans une frappe de drone en Syrie. L’assassinat d’Abdul Hamid al-Matar intervient deux jours après l’attaque contre une base du sud syrien utilisée par la coalition antidjihadiste menée par les États-Unis. "Une frappe aérienne américaine menée aujourd’hui dans le nord-ouest de la Syrie a tué le haut dirigeant d’Al-Qaïda Abdul Hamid al-Matar", a déclaré le commandant John Rigsbee, un porte-parole du commandement central de l’armée américaine (Centcom) dans un communiqué relayé par Le Figaro. La frappe a eu lieu dans la région de Soulouk, dans le nord du pays sous contrôle turc.
La frappe menée par un drone MQ-9 n’a fait aucune victime civile, a souligné le porte-parole. Ce dernier n’a pas indiqué la raison de la frappe notamment si elle avait été menée ou non en représailles après l’attaque de mercredi contre la base d’al-Tanf. "L’élimination de ce haut dirigeant d’Al-Qaïda affectera la capacité de l’organisation terroriste à planifier et mener des attentats contre des citoyens américains, nos partenaires et des civils innocents", a expliqué John Rigsbee. Ce porte-parole dénonce le fait qu’Al-Qaïda représente toujours une menace pour les États-Unis et leurs alliés. Le groupe se sert de la Syrie comme une base de repli pour se reconstituer, se coordonner avec ses affiliés et planifier des opérations à l’étranger, a-t-il déploré.
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