Ces attaques ont eu lieu après à la prise de la capitale syrienne par une coalition armée, qui a renversé le président Bachar al-Assad.
Israël a mené plus de 30 frappes aériennes sur des sites militaires en Syrie, notamment des tunnels sous les montagnes près de Damas et dans ses environs. L’ONG, basée au Royaume-Uni, rapporte que ces tunnels abritaient des stocks d’armements, notamment des missiles balistiques, des obus de mortier et d’autres équipements militaires. L’Observatoire syrien des droits de l’homme précise que ces attaques font partie des efforts israéliens pour détruire les infrastructures militaires restantes de l’ancien régime syrien.
Depuis la chute d’Assad, le nombre de frappes israéliennes a considérablement augmenté. L’OSDH déclare avoir comptabilisé 430 frappes en moins d’une semaine. Vendredi, l’armée de l’air israélienne a visé une base de missiles sur le mont Qassioun, ainsi qu’un aéroport dans la région de Soueida et des installations de recherche militaire à Masyaf, dans la province de Hama.
Israël a intensifié sa présence dans la zone tampon du Golan, qu’il occupe depuis la guerre de 1967. Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a donné l’ordre à l’armée de se préparer à maintenir sa position dans cette région pendant l’hiver. Selon l’ONU, il s’agit d’une violation de l’accord de désengagement de 1974 entre Israël et la Syrie.
De son côté, Abou Mohammad al-Jolani, chef de la coalition islamiste qui a pris le pouvoir en Syrie, a condamné la présence israélienne dans le Golan. Il a cependant indiqué que la Syrie, affaiblie par la guerre, était dans l’incapacité de riposter militairement.
Source : Lefigaro.fr