Une dizaine de femmes, emprisonnées dans des camps en Syrie, ont commencé une grève de la faim le dimanche 21 février … Selon deux avocats, elles le font pour "protester contre le refus obstiné des autorités françaises d’organiser leur rapatriement et celui de leurs enfants".
Dans un communiqué relayé par les médias français comme Le Parisien, Me Marie Dosé et Me Ludovic Rivière expliquent qu’après des années d’attente et aucune perspective de jugement sur place, "elles estiment n’avoir plus d’autre choix que de refuser de s’alimenter".
Le communiqué indique également que dans des messages audios adressés à leurs proches, elles ont expliqué "ne plus supporter de regarder leurs enfants souffrir, vouloir assumer leur responsabilité et être jugées en France pour ce qu’elles ont fait". Les deux hommes de loi rappellent aussi que toutes ces femmes sont "sous le coup d’une information judiciaire confiée à un juge antiterroriste français".
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Environ 80 femmes, qui avaient rejoint l’Etat islamique, et 200 enfants sont détenues dans des camps en Syrie, dirigés par les Kurdes. Le Comité international de la Croix Rouge (CICR), intervenant dans les camps d’Al Hol et de Roj, indique que ces enfants souffrent de malnutrition et d’infections respiratoires graves.
Pour le moment, Paris maintient, et cela depuis des années, une politique de retour au cas par cas pour les petits…
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