Le jeudi 19 janvier, les premières doses de vaccin anti-choléra sont arrivées dans les zones rebelles, dans le nord-ouest de la Syrie, celles qui échappent au contrôle du régime. L’épidémie s’y propage.
Deux camions transportant les vaccins ont franchi le passage de Bab al-Hawa, reliant la Turquie aux zones dirigées par des rebelles et les djihadistes de la région d’Idleb, rapportent les médias français comme Le Figaro. Les véhicules étaient chargés de "1,7 million de doses de vaccin", a souligné un responsable régional de la communication de l’Unicef. Selon lui, l’Unicef et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) ont travaillé ensemble pour "fournir des vaccins à l’ensemble de la Syrie".
Un responsable de la Santé de la zone concernée précise que ces doses sont les premières à arriver à Idleb, et une campagne de vaccination y débutera au mois de mars. Il juge la quantité livrée jeudi insuffisante, qui ne couvre même pas la moitié des habitants de la région.
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Plus de 4 millions d’individus vivent dans ces zones échappant au gouvernement syrien, dans le nord-ouest. En novembre, ce sont quelque 2 millions de vaccins qui ont été donnés aux régions tenues par le régime. D’après les chiffres de l’ONU, 77 561 cas suspects de choléra ont été recensés en Syrie entre le début de l’épidémie, fin août 2022 et le 7 janvier 2023. Et 100 décès sont à déplorer.
Dans la région qui échappe au gouvernement, 38 000 cas suspects ont été enregistrés, dont 6 000 rien que ce mois de janvier 2023, et 20 personnes en sont mortes.
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