Plusieurs ONG ont réagi après un veto de Moscou et de Pékin à un projet de résolution prolongeant d’une année l’aide humanitaire en Syrie.
Des Organisations non-gouvernementales (ONG) ont tiré la sonnette d’alarme, samedi 21 décembre, après l’opposition de la Russie et de la Chine à un projet de résolution prolongeant d’un an l’aide humanitaire en Syrie. Cette aide profite aux régions qui échappent au contrôle de Damas, comme la province d’Idleb (Nord-Ouest).
Depuis le 16 décembre, les raids ne font que s’intensifier sur le sud d’Idleb provoquant le déplacement de dizaines de milliers de personnes, rapporte le quotidien 20 Minutes.
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L’aide humanitaire provient d’Irak, de Jordanie et de Turquie. Elle est transférée en Syrie grâce à des points de passage désignés par les Nations Unies. Le souci est que le mandat conféré à l’ONU expirera le 10 janvier 2020.
"Les familles dans le besoin, dont beaucoup ont été forcées de fuir à plusieurs reprises pendant la crise, dépendent de l’aide fournie par les opérations transfrontalières de l’ONU", a indiqué l’ONG Oxfam.
Le secrétaire d’État américain, Mike Pompeo, a jugé ce veto de "honteux". Selon lui, Moscou et Pékin mettent en danger la vie de millions de civils innocents.
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