Le village de Baghouz, dans le sud-est de la Syrie a fait l’objet d’une évacuation massive de civils depuis le 1er février dernier. Les frappes de la coalition internationale vont reprendre après cette action de libération.
Situé au milieu du désert, le village de Baghouz, dans le sud-est de la Syrie a été complètement détruit par les frappes de la coalition. Depuis le 1er février, près de 9 000 personnes ont été libérées dans cette dernière poche syrienne détenue par Daesh. En revanche, le nombre de djihadistes localisés sur place reste encore inconnu. Mais selon RTL, ils seraient plusieurs centaines à se terrer dans des tunnels en menant des contre-attaques meurtrières. "Ils ont plusieurs techniques : kamikazes, mines sur les routes, voitures piégées", a confié Adnan Afrin, porte-parole des forces démocratiques syriennes. La coalition va de nouveau frapper après l’évacuation des civils.
Depuis quelques jours, les Kurdes ont fait une pause dans les combats pour qu’un maximum de civils puisse être libéré de Baghouz. Ces derniers sont surtout des femmes et des enfants qui n’ont rien avalé depuis des jours. Certaines personnes sont malades, d’autres sont blessées. Parmi ces détenus de Daesh figure cette femme accompagnée de sa mère et ses 6 enfants. Elle a parlé d’une situation terrible dans laquelle ils ne pouvaient pas s’en sortir. "On a essayé une fois de s’échapper, mais il n’y avait pas de voiture pour nous emmener donc on a dû revenir", a-t-elle confié.
Les civils libérés sont notamment ceux qui ont accepté de se rendre. Outre les nombreuses personnes en détresse, il y avait les femmes de combattants, en particulier des étrangères. C’est le cas par exemple de cette jeune femme de 23 ans, originaire de la Tunisie et ayant débarqué en Syrie il y a 5 ans. Dans un autre coin se trouvaient deux enfants dont l’un souffrait visiblement de malnutrition sévère et l’autre mangeait des spaghettis crus.
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