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Jeudi 23 mars, le Pentagone a indiqué que son armée a mené des "frappes aériennes de précision" dans l’est de la Syrie après une attaque de drone ayant tué un de ses compatriotes.
L’attaque de drone s’est déroulé dans l’après-midi du jeudi, en Syrie, contre une installation de maintenance d’une base près de Hasakah, dans le nord-est du pays, a souligné le Pentagone. Selon les services de renseignement américains, le drone est "d’origine iranienne". La frappe a tué un sous-traitant états-unien, et blessé cinq soldats ainsi qu’un autre sous-traitant.
"J’ai autorisé les forces du Commandement central des Etats-Unis à mener des frappes aériennes de précision ce soir dans l’est de la Syrie contre des installations utilisées par des groupes affiliés au corps des Gardiens de la révolution" iraniens, a affirmé le ministre américain de la Défense Lloyd Austin, rapportent les médias français comme France Info.
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Toujours selon Lloyd Austin, les frappes aériennes ont été menées "en réponse à l’attaque", mais aussi pour répliquer après une série d’attaques récentes contre les forces de la coalition en Syrie par des groupes qui sont affiliés au corps des Gardiens de la révolution.
Des centaines de soldats américains sont en Syrie avec la coalition luttant contre les restes du groupe Etat islamique. Ils sont souvent ciblés par des attaques des milices. L’armée américaine soutient les Forces démocratiques syriennes, de facto des Kurdes, qui avaient combattu pour déloger l’EI des territoires sous son contrôle en 2019.
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