Empêchées de partir par leurs assaillants, 200 familles de djihadistes sont piégées dans une zone contrôlée par l’Etat Islamique en Syrie.
Mardi 19 février, la Haut-Commissaire de l’Onu aux droits de l’homme ou HCDH a annoncé que 200 familles sont prises au piège dans la dernière zone contrôlée par l’Etat islamique ou EI en Syrie. Elles sont ainsi empêchées de partir par leurs assaillants, a rapporté Le Figaro. Par ailleurs, certaines subissent des attaques intensives des forces de coalition et des FDS (Forces démocratiques syriennes), a clamé Michelle Bachelet dans un communiqué.
Pourtant, le droit international oblige les FDS et la coalition de protéger les civils, a signifié Rupert Colville, le porte-parole de la HCDH. De leur côté, les FDS ont expliqué être sur le point d’éliminer la dernière poche de résistance de l’EI à l’Est de la Syrie. Toutefois, "les actions de guérilla dans la région s’intensifiaient", a-t-il indiqué alors qu’une centaine de combattants et près de 2 000 civils y sont encore assiégés.
Dans ce sens, Mustafa Bali a annoncé que le groupe djihadiste a lancé deux attaques contre le village de Dhiban, à 90 km au nord de Baghouz. Deux membres des FDS et un djihadiste ont été ainsi tués dans la première attaque si la deuxième a fait trois morts de djihadistes et deux autres capturés. C’est pourquoi, lundi 18 février, les FDS ont demandé à la coalition de maintenir 1 000 à 1 500 hommes en Syrie pour combattre le groupe djihadiste.