Malgré le repli de Daesh, des combattants étrangers continuent de rejoindre leur rang tous les mois. Ils permettent au groupe de rester actif.
Lors d’une conférence sur la lutte contre les violences extrémistes, le chef d’état-major américain, Joe Dunford, a estimé que le nombre de combattants étrangers rejoignant Daesh a énormément diminué en trois ans. En effet, ils comptaient près de 1 500 arrivées par mois en 2015, contre une centaine en 2018.
À partir de 2014, Daesh a gagné en territoire en Irak et en Syrie. Mais actuellement, le groupe n’occupe plus qu’une zone réduite. Les combattants se sont installés dans la province de Deir Ezzor (Syrie) et dans le secteur de Hajine, proche de la frontière irakienne. Selon les Forces Démocratiques Syriennes (FDS), ils comptent en totalité 3 000 personnes. D’ailleurs, les FDS détiennent 700 d’entre eux, venant d’une quarantaine de pays.
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Le général Dunford a fait savoir que le seul moyen d’éradiquer l’État islamique est d’identifier et de réintégrer par la suite les combattants étrangers. Il faut les empêcher de devenir "les futurs leaders des organisations extrémistes". Le chef d’état-major américain a toutefois regretté que leurs pays d’origine refusent leurs retours, surtout ceux qui ont plusieurs nationalités, comme El Shafee el-Sheikh ou Alexanda Amon Kotey (des Britanniques).
Londres a été catégorique sur le sort de ces deux prisonniers. Il ne veut pas que ces accusés de meurtre d’une vingtaine d’otages reviennent au pays.
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(Source : 20 Minutes)