Lors d’un entretien téléphonique entre Recep Tayyip Erdogan et Donald Trump lundi soir, les deux présidents ont évoqué la création d’une « zone de sécurité » en Syrie.
Récemment, la relation entre Ankara et Washington n’a pas été au beau fixe à cause du sort des Unités de protection du peuple ou YPG, selon France 24. Il s’agit d’un groupe armé kurde syrien qualifié de terroriste par Ankara pourtant soutenu par Washington dans la lutte contre l’État islamique ou l’El. Alors que la Turquie ne cache pas sa volonté de lancer une opération contre les YPG, les Etats-Unis ont menacé de dévaster l’économie turque au cas où elle attaque les Kurdes.
Toutefois, lundi, à la suite d’un entretien téléphonique, les deux présidents ont tenu à renforcer les relations économiques entre les deux pays, selon le communiqué de la présidence turque. Ils ont également parlé de la création d’une zone de sécurité nettoyée du terrorisme dans le nord du de la Syrie, a indiqué ce communiqué. Pour répondre aux inquiétudes de la Turquie , les Etats-Unis ont exprimé une volonté de travailler ensemble.
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Lors d’une visite en Arabie saoudite, le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo a précisé lundi que cette zone de sécurité de 30 kilomètres sera créée le long de la frontière turque. Elle permettra de protéger à la fois les milices kurdes et la Turquie. Par ailleurs, « la Turquie n’est pas contre un tel projet », a rassuré, Mevlüt Cavusoglu, le chef de la diplomatie turque. Durant cet entretien entre les deux présidents d’ailleurs, Recep Tayyip Erdogan a assuré qu’il va apporter tout type de soutien à l’administration de Donald Trump dans le cadre de leur retrait de Syrie.