Cette attaque meurtrière survenue dimanche dans la banlieue de Damas en Syrie a été attribuée à Israël.
L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) a annoncé la mort d’au moins trois combattants non-syriens. Ces derniers, probablement des Iraniens, ont été tués par une roquette tombée dans une zone située entre la banlieue d’Aqraba et le quartier voisin de Sayyida Zeinab, ajoute la même source. En riposte à des missiles israéliens, la défense antiaérienne syrienne a bombardé dimanche soir en banlieue de Damas. Un ressortissant est décédé, avait rapporté l’agence officielle syrienne Sana.
Les tirs israéliens ont visé des "positions syriennes et iraniennes", a confié l’OSDH qui dispose d’un vaste réseau de sources en Syrie. De son côté, Israël n’a pas ouvertement revendiqué la responsabilité des raids. "Nous ne commentons pas les nouvelles en provenance de médias étrangers", a déclaré une porte-parole de l’armée citée par Le Figaro. Depuis le début de la crise syrienne en 2011, les frappes menées par Israël sur le sol syrien ont atteint des centaines. Elles ont eu pour cible des Iraniens et des milices pro-Téhéran, deux alliés du régime de Bachar al-Assad.
Une série de raids de "grande ampleur" contre des positions du régime syrien et des forces iraniennes Al-Qods ont coûté la vie à 21 combattants, dont 16 étrangers et deux civils, rapporte l’OSDH. Des attaques qui ont été revendiquées par l’armée israélienne. En juillet, neuf combattants pro-régime, dont six Iraniens, ont trouvé la mort lors de raids dans les provinces de Deraa et de Quneitra (sud). Un mois plus tard, deux combattants du Hezbollah libanais et un Iranien ont été tués à la suite d’une frappe menée par l’armée israélienne dans le village d’Aqraba, au sud de Damas.
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