Le groupe Etat islamique a lancé des attaques surprises depuis le 23 novembre contre des positions des Forces démocratiques syriennes (FDS), au sud-est de la province orientale de Deir Ezzor, en Syrie. Le bilan est lourd : 143 personnes sont mortes, dont 92 combattants antidhijadistes, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme.
Selon un nouveau bilan de l’OSDH, 92 combattants de la Force démocratique syrienne (FDS) soutenue par la coalition antidjihadiste ont été tués depuis vendredi dans des contre-attaques du groupe Etat islamique dans l’Est de la Syrie. Ces pertes sont les plus importantes infligées aux FDS en une seule offensive de l’EI, a précisé l’ONG. Les tirs ont également touché des civils (51) dont la plupart seraient des membres des familles des djihadistes. "Parmi les 51 civils tués figurent 19 enfants", a précisé le directeur de l’OSDH, Rami Abdel Rahmane.
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L’assaut a été lancé vendredi par 500 djihadistes contre des positions des FDS dans plusieurs villages dans la province de Deir Ezzor. Ils ont mené précisément trois assauts contre les localités d’Al-Bahra et de Gharanij, et près du champ pétrolier d’Al-Tanak, utilisé comme position militaire par les FDS. Deux des attaques ont été repoussées après de très violents affrontements, mais les combattants de l’EI ont réussi à prendre Al-Bahra, samedi 24 novembre. Un porte-parole des FDS a confirmé la série d’attaques de l’EI mais a assuré que les terroristes avaient essuyé des pertes humaines et avaient battu en retraite.