Sous la pression des manifestants, le président sri-lankais a quitté sa résidence samedi passé. Gotabaya Rajapaksa se retrouve bloqué à l’aéroport de Colombo ce mardi, après un face-à-face humiliant avec les agents de l’immigration, qui l’empêchent de s’exiler à l’étranger.
Après une série de violentes contestations par des manifestants qui l’accusent d’avoir fait plonger le Sri Lanka dans une crise catastrophique, Gotabaya Rajapaksa, a quitté samedi sa résidence officielle à Colombo. Réclamant sa démission, des milliers de personnes ont envahi le palais. Le président du parlement a affirmé que le chef de l’État quitterait son poste le 13 juillet.
M. Rajapaksa et son épouse ont manqué quatre vols qui auraient pu les conduire vers les Émirats arabes unis. Ils ont passé la nuit de lundi dans une base militaire. Ce mardi 12 juillet, le couple se retrouve bloqué à l’aéroport, rapporte France 24, citant des sources officielles.
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Le chef de l’État a été confronté à un face-à-face humiliant avec les agents de l’immigration l’empêchant de s’exiler à l’étranger. Craignant la réaction de la population, il voulait éviter le terminal ouvert au public, mais les responsables de l’immigration lui ont refusé l’accès au salon VIP pour faire viser son passeport.
Comme Gotabaya Rajapaksa n’a pas encore démissionné, il bénéficie d’une immunité présidentielle. D’après plusieurs médias, il pourrait vouloir en profiter pour se réfugier à l’étranger.
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