Gotabaya Rajapaksa, vilipendé par un mouvement populaire sans précédent, a quitté le Sri Lanka, tôt, ce mercredi 13 juillet à bord d’un avion militaire. Direction les Maldives.
Le mardi 12 juillet, Gotabaya Rajapaksa, qui avait promis de démissionner, avait essayé de quitter le Sri Lanka, en vain. Il a finalement décollé aux côtés de son épouse et d’un garde du corps à bord d’un Antonov-32, ce mercredi, selon des responsables des services de l’immigration. "Leurs passeports ont été tamponnés et ils sont montés à bord de ce vol spécial assuré par l’armée de l’air", a fait savoir un responsable de l’immigration, rapportent les médias français comme Le Figaro.
Des sources aéroportuaires ont indiqué que l’avion a été retenu plus d’une heure sur le tarmac de l’aéroport en attente d’une autorisation d’atterrissage aux Maldives. "Il y a eu des moments de tension, mais au bout du compte, tout s’est bien terminé", a affirmé un agent de l’aéroport.
Un responsable de l’aéroport de Malé, capitale des Maldives, a fait savoir qu’après leur arrivée, les trois passagers avaient été conduits sous escorte policière. Leur destination étant inconnue, pour le moment.
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La veille de ce départ aux Maldives, Gotabaya Rajapaksa, 73 ans, avait été refoulé de manière humiliante de l’aéroport de Colombo par ces agents de l’immigration. Certains de ses conseillers pensaient même faire fuir le président et ses proches via un navire de patrouille, a révélé une source haut placée dans la défense.
D’ailleurs, samedi 9 juillet, un vaisseau de la marine avait été utilisé pour transférer Gotabaya Rajapaksa du palais présidentiel, assiégé par les révoltés, au port de Trincomalee, dans le nord-est du Sri Lanka.
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