Lors de la vague d’attentats du 21 avril 2019, au moins 279 personnes ont trouvé la mort et 593 autres ont été blessées.
Durant la messe pascale ce dimanche 12 avril, l’Église catholique romaine du Sri Lanka a affirmé avoir pardonné aux kamikazes qui avaient visés trois églises et trois hôtels, il y a un an. Le 21 avril 2019, des attentats meurtriers ont été perpétrés ayant coûté la vie à au moins 279 personnes et blessant 593 autres.
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En raison de l’épidémie du coronavirus, la messe a été retransmise en direct à la télévision. Le cardinal Malcolm Ranjith, chef de l’Église catholique sur l’île, a déclaré : "Nous donnons notre amour aux ennemis qui ont voulu nous détruire. Nous leur avons pardonné". Le cardinal a expliqué que la minorité catholique srilankaise avait fait retomber les tensions et fait sien le message de paix de Jésus Christ.
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L’ancien président du Sri Lanka, Maithripala Sirisena, avait initialement attribué les attentats aux djihadistes avant d’accuser des trafiquants de drogue. Selon un rapport du parlement srilankais, le président Maithripala Sirisena est accusé de n’avoir pas su empêcher les attentats de Pâques.
La commission parlementaire a indiqué que la principale agence de renseignement "State Intelligence Service (SIS)" disposait d’informations en amont sur les attentats, transmises par l’Inde, mais avait échoué dans ses agissements. Le SIS était sous la direction de l’ex-chef d’Etat Maithripala Sirisena.
Dans l’enquête sur les attentats, la police a interpellé 135 personnes. Ces attentats ont finalement été attribués à l’organisation extrémiste National Thowheeth Jama’ath (NTJ).
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