Après la fuite du président sri-lankais aux Maldives, l’État d’urgence a été instauré dans le pays. Mercredi 13 juillet, des manifestants ont envahi le bureau du Premier ministre à Colombo.
Le Sri Lanka vit actuellement avec la pire crise économique depuis son indépendance en 1948. Depuis plusieurs semaines, les manifestations se multiplient sur le territoire pour demander la démission du président Gotabaya Rajapaksa. Ce dernier avait promis de démissionner dans la journée de mercredi, mais son retrait n’a pas encore été officialisé. Il a fui aux Maldives le 13 juillet.
Le Premier ministre a été désigné président par intérim. Peu de temps après, il a décrété l’état d’urgence au Sri Lanka. Ranil Wickremesinghe a demandé au président du Parlement de nommer un nouveau chef du gouvernement qui soit "acceptable" à la fois "pour le gouvernement et l’opposition", a déclaré l’équipe dans un communiqué.
Alors que le pays est sous tension, des manifestants ont pénétré de force dans les bureaux du Premier ministre mercredi, malgré la présence des forces de l’ordre, qui ont tenté de les repousser avec des gaz lacrymogènes. Le Premier ministre a demandé à l’armée et à la police de "faire le nécessaire pour rétablir l’ordre". "Nous ne pouvons pas permettre aux fascistes de prendre le pouvoir", a-t-il déclaré.
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