Déjà parents de deux garçons, Valérie Piaser-Moyen et son mari avaient adopté un enfant au Sri Lanka dans les années 80 ans. En 2018, le couple a découvert qu’il a été victime d’un vaste trafic de bébés.
Valérie Piaser-Moyen et son conjoint, Jean-Noël, avaient déjà deux enfants. Ils en voulaient encore un autre, mais ne pouvaient se le permettre pour des raisons de santé. En 1985, ils avaient alors entamé les démarches pour une adoption. Dans ce cadre, une association en Isère les avait mis en relation avec une femme présentée comme la directrice d’un orphelinat au Sri Lanka.
Le couple avait alors adopté une fillette dans le pays, et l’avait ramené en France alors que celle-ci n’avait que de quinze jours. En 2018, leur fille voulait cependant en apprendre un peu plus sur sa mère biologique. Elle avait alors demandé à ses parents adoptifs de l’accompagner au Sri Lanka.
Lors de ce déplacement, Valérie Piaser-Moyen et Jean-Noël avaient découvert qu’ils étaient victimes d’un trafic mafieux. En réalité, leur fille n’avait pas été confiée à l’orphelinat, mais avait été volée. Ils avaient appris l’information grâce à un de leurs amis sur place. Ce dernier leur avait parlé d’un "baby business", rapporte France 3 Régions.
Dans un livre intitulé "Ma fille, je ne savais pas...", la mère de famille raconte l’enquête bouleversante menée avec son mari. Valérie Piaser-Moyen a décidé d’écrire ce livre pour dénoncer les adoptions illégales au Sri Lanka dans les années 80. "Quand je parle d’adoptions illégales, j’y associe le trafic d’enfants, le trafic d’êtres humains", a-t-elle précisé.