D’ici 2025, la Corée du Sud prévoit de lancer cinq appareils espions pour mieux surveiller le Nord.
Le ministère sud-coréen de la Défense a annoncé ce lundi le lancement réussi d’un deuxième satellite espion. Fabriqué sur le territoire national, celui-ci a été embarqué dans une fusée Falcon 9 de Space X. "Le deuxième satellite de reconnaissance de notre armée s’est séparé avec succès du véhicule de lancement vers 09H02 (00H02 GMT) et est entré dans l’orbite cible", a déclaré le ministère de la Défense dans un communiqué. "Nous prévoyons de confirmer que le satellite fonctionne normalement via des communications avec des stations terrestres à l’étranger", a-t-il poursuivi. En décembre, la Corée du Sud a déjà réussi le lancement de son premier satellite militaire espion. Il a été également transporté par une fusée Falcon 9 de Space X, la société d’Elon Musk après son décollage du Centre spatial John F. Kennedy en Floride.
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Ces deux lancements témoignent de l’intensification de la course à l’espace dans la péninsule coréenne, rapporte Le Figaro. Dans son annonce en novembre dernier, la Corée du Nord avait déclaré avoir lancé son premier satellite espion. Pyongyang a souligné que son propre satellite était bien en orbite et que des images ont été envoyées de la base américaine de Pearl Harbor à Hawaï ainsi que de "cibles majeures" en Corée du Sud. Pyongyang est parvenu à envoyer dans l’espace son appareil "Malligyong-1" après deux échecs en mai et août 2023. De son côté, la Corée du Sud envisage le lancement de cinq appareils espions d’ici 2025 dans le but de renforcer la surveillance du Nord. Dès que les satellites, entrés en orbite, auront débuté leur mission, l’armée sud-coréenne pourra espionner des infrastructures clés en Corée du Nord. Cette opération pourra être menée toutes les deux heures environ, a détaillé la chaîne publique KTV.