Tous les ministres qui ont présenté leur démission dans le cadre du scandale de fraude financière appartiennent à la "faction Abe" dirigée par l’ancien Premier ministre japonais Shinzo Abe.
Le Japon est secoué par un vaste scandale de fraude financière impliquant des membres du Parti libéral démocrate (PLD), le parti au pouvoir dirigé par le Premier ministre Fumio Kishida. Des procureurs enquêtent sur des soupçons de fraude visant des dizaines de membres du PLD, accusés d’avoir omis de déclarer des millions d’euros récoltés via la vente de billets pour des soirées de levées de fonds. Quatre ministres japonais ont alors démissionné en réponse à ce scandale, dont le ministre de l’Économie, du Commerce et de l’Industrie, Yasutoshi Nishimura, le ministre des Affaires intérieures, Junji Suzuki, et le ministre de l’Agriculture, Ichiro Miyashita. D’après Le Figaro, cinq vice-ministres et d’autres responsables ont également remis leur démission.
Le Premier ministre Fumio Kishida, confronté à une chute de sa cote de popularité, a promis de restaurer la confiance en se "muant en boule de feu" pour faire face à la situation. Il a annoncé des démissions au sein de son gouvernement et s’est engagé à procéder rapidement à de nouvelles nominations. Cette affaire a exacerbé les tensions politiques au Japon, déjà marqué par l’impopularité croissante de Kishida et d’autres préoccupations, notamment l’inflation persistante et la baisse du pouvoir d’achat.
Tous les ministres qui ont présenté leur démission dans le cadre du scandale de fraude financière appartiennent à la "faction Abe" dirigée par l’ancien Premier ministre Shinzo Abe. Toutefois, des rapports indiquent que le scandale pourrait également toucher des membres du groupe de Fumio Kishida.
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