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Les Etats-Unis réclament la libération du pasteur Andrew Brunson sinon de nouvelles sanctions vont tomber. La Turquie n’est pas restée sans réagir.
Les relations entre la Turquie et les Etats-Unis ne sont pas encore apaisées. Si le pasteur Andrew Brunson n’était pas libéré, Washington appliquerait de nouvelles sanctions. Une menace qu’Ankara n’a pas prise à la légère en promettant de répliquer. La ministre turque du Commerce l’a fait savoir ce vendredi à la suite des avertissements des Etats-Unis de durcir leurs sanctions. "Nous avons répliqué (aux sanctions américaines) en accord avec les règles de l’OMC et nous continuerons de le faire", a déclaré Ruhsar Pekcan, sur le récit de l’agence étatique Anadolu.
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Cette grave crise diplomatique entre les deux pays a été déclenchée par la détention du pasteur Andrew Brunson. Accusé d’espionnage et d’activités "terroristes", il a été placé pendant un an et demi en résidence surveillée en Turquie, rappelle Europe1. Les sanctions ont débuté début août contre deux ministres turcs. Une mesure qu’Ankara a répondue par des dispositifs similaires. La situation s’est envenimée avec la hausse réciproque de tarifs douaniers.
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