"L’idée que tout se termine par une attaque nucléaire me semble être le scénario le plus probable, à mon grand désarroi, mais c’est inévitable", a indiqué la journaliste Margarita Simonian.
Depuis plusieurs jours, plusieurs analystes ont assuré à la télévision d’Etat russe que la troisième guerre mondiale est en route, et que la Russie va déployer ses armes nucléaires pour se défendre.
Mercredi 27 avril, Margarita Simonian, à la tête de la chaîne d’information Russia Today, s’est exprimée sur le sujet. "Soit, nous perdons en Ukraine, soit la troisième Guerre mondiale commence. Je pense que la possibilité d’une troisième Guerre mondiale est plus réaliste", a-t-elle déclaré.
Selon cette journaliste russe pro-Kremlin, l’idée que tout se termine par une attaque nucléaire lui semble être le scénario le plus probable, à son grand désarroi, mais c’est inévitable. En réplique, le présentateur a répondu : "Mais nous irons au paradis".
Jeudi 28 avril, un analyste, invité dans l’émission 60 minutes de la même chaîne, n’a pas hésité à proposer d’utiliser les missiles Sarmat.
Ces nouveaux missiles balistiques russes peuvent transporter jusqu’à 10 têtes nucléaires, et raser un pays grand comme la France. "Un missile Sarmat et c’est réglé, il n’y a plus d’îles britanniques", a-t-il lancé en assurant être très sérieux dans ses déclarations. Un présentateur lui a répliqué en disant que personne sur cette planète ne survivrait. "On repartirait sur une page blanche", a affirmé l’invité.
La présentatrice liste par la suite, le temps qu’il faudrait à un missile Sarmat pour frapper une capitale européenne. Elle a expliqué que l’engin va de Kaliningrad à Berlin en 106 secondes, de Kaliningrad à Paris en 200 secondes, et jusqu’à Londres en 202 secondes. Elle a présenté une carte sur laquelle sont représentées les trajectoires de ces armes sur l’Europe. "Réveillez-vous c’est déjà là. C’est comme ça qu’il faut leur parler, ils ne comprennent que ça", a lancé l’homme.
Mi-avril, l’agence de renseignements américaine CIA a noté qu’il ne fallait pas "prendre à la légère" la menace énoncée par le président V. Poutine concernant le recours potentiel à des armes nucléaires tactiques ou de faible puissance.
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