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Les autorités russes ont affirmé qu’il n’y a aucune menace de propagation des virus après l’incendie d’un centre renfermant la variole et l’Ebola.
Un terrible accident s’est produit en Sibérie (Russie), lundi 16 septembre. Un ancien centre de développement d’armes biologiques de l’époque soviétique s’est explosé. C’est l’une des structures au monde renfermant le virus de la variole. Selon les informations de la chaîne RTL, ce centre "Vektor" fait, actuellement, des recherches sur les virus, entre autres, le virus Ebola. Géré par l’Etat, il effectue aussi des biotechnologies.
Les responsables sur les lieux ont indiqué que cette explosion est provoquée par un cylindre de gaz. Elle a causé un incendie dans les locaux, situés près de Novossibirsk, la troisième ville la plus peuplée de Russie, avec plus de 1,5 millions d’habitants. Aucune victime n’a été déplorée, mais un employé du centre a été blessé, rapporte Le Parisien.
Cet incendie a suscité l’inquiétude concernant une propagation des virus de la variole et Ebola. Mardi 17 septembre, la Russie a démenti toute menace de contamination. L’agence de surveillance a souligné que des fenêtres ont été, bien évidemment, brisées, mais la structure du bâtiment a résisté. Par ailleurs, aucune substance dangereuse n’était présente dans les pièces touchées par l’accident, a-t-elle précisé.
La Russie a été, ces derniers mois, le théâtre d’explosions. Trois déflagrations dans des usines d’explosifs et des dépôts de munition ont blessé plusieurs personnes. Début juillet, 14 officiers de la marine russe sont morts dans un incendie à bord d’un mystérieux sous-marin à propulsion nucléaire. Pareillement, un mois après, au moins cinq morts ont été recensés après une explosion à caractère nucléaire, sur une base de tir de missiles du Grand Nord.
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