IDF/GPO/SIPA
Israël a mené des frappes d’une intensité inédite à Gaza depuis la mise en place du cessez-le-feu du 19 janvier. D’après les autorités palestiniennes, le bilan provisoire fait état d’au moins 330 morts.
Des frappes d’une ampleur inédite ont été menées sur Gaza, causant au moins 330 morts, selon la Défense civile palestinienne. Cette offensive, ordonnée par le gouvernement israélien, intervient après le refus du Hamas de libérer des otages et d’accepter les propositions des médiateurs. D’après un responsable israélien, ces frappes ont ciblé des cadres militaires du Hamas et des infrastructures stratégiques pour empêcher leur réarmement. L’opération pourrait s’intensifier au-delà des frappes aériennes. De son côté, le Hamas accuse Israël de rompre la trêve. La majorité des victimes, selon les autorités palestiniennes, sont des enfants, des femmes et des personnes âgées, rapporte Le Parisien.
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Le Hamas demande une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU pour contraindre Israël à stopper son offensive et retirer ses forces de Gaza. Une réunion prévue avant les frappes doit se tenir mardi à New York. Sur place, l’armée israélienne a ordonné la fermeture des écoles près de Gaza jusqu’à nouvel ordre. La trêve, instaurée le 19 janvier, a permis la libération de 33 otages et 1 800 détenus palestiniens, mais les négociations sont bloquées. Le Hamas réclame un cessez-le-feu définitif, tandis qu’Israël exige la démilitarisation totale du territoire. Malgré l’accord, des frappes israéliennes ont continué ces dernières semaines.
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