Face à une pollution atmosphérique alarmante, une localité pakistanaise, en partenariat avec les Émirats arabes unis, a expérimenté la technique de la pluie artificielle pour purifier l’air.
Cette initiative novatrice vise à réduire le smog, améliorant ainsi la qualité de l’air et la santé des 11 millions d’habitants.
Une intervention inédite contre le smog
Le 16 décembre, des avions fournis par les Émirats arabes unis ont utilisé la technologie d’ensemencement des nuages pour induire une pluie artificielle à Lahore (Pakistan), ville parmi les plus polluées au monde. Cette démarche pionnière vise à contrer les effets dévastateurs du smog, responsable de divers problèmes de santé.
Le don des Émirats arabes unis
L’initiative a été rendue possible grâce à l’aide des Émirats arabes unis, fournissant deux avions équipés pour l’ensemencement des nuages. Le processus a impliqué l’utilisation de 48 fusées pour susciter la pluie dans dix zones spécifiques de Lahore. Le chef par intérim du gouvernement de la province du Pendjab, Mohsin Naqvi, a souligné que cette intervention était un "don" des Émirats arabes unis.
L’effet positif sur la qualité de l’air
Les résultats de cette première expérience seront évalués pour déterminer l’efficacité de la pluie artificielle contre le smog. Les experts s’accordent sur le fait que même une légère pluie peut contribuer à réduire la pollution atmosphérique. Cette démarche s’inscrit dans une série d’initiatives destinées à lutter contre la pollution de l’air au Pakistan.
Une arme contre la sécheresse et la pollution
Les Émirats arabes unis ont déjà utilisé avec succès la technique de l’ensemencement des nuages pour créer de la pluie artificielle, principalement pour lutter contre la sécheresse dans les régions arides. Cette méthode, consistant à introduire des cristaux favorisant la condensation dans les nuages, a été déployée dans plusieurs pays, dont les États-Unis, la Chine et l’Inde.
Un urgent besoin de solutions face à la pollution croissante
La pollution de l’air au Pakistan, exacerbée par les émissions de diesel, les brûlis agricoles saisonniers et le phénomène de smog hivernal, atteint des niveaux critiques. Les concentrations de polluants PM2.5 à Lahore ont dépassé plus de 66 fois le seuil considéré comme dangereux par l’OMS. Les gouvernements successifs ont tenté diverses approches, mais l’efficacité de ces mesures reste mitigée.
Cette tentative d’utilisation de la pluie artificielle souligne l’urgence d’innovations et de mesures concrètes pour atténuer les effets dévastateurs de la pollution atmosphérique.