Le Pentagone révèle qu’une attaque iranienne envers une base abritant des militaires américains en Irak début janvier a fait 109 blessés. Ce qui signifie 45 de plus que le nombre indiqué fin janvier.
Dans un communiqué publié le lundi 10 février, relayé par la presse Française, le ministère américain de la Défense s’exprime. Selon les autorités américaines, sur les 109 soldats qui sont touchés par une commotion cérébrale légère, 76 ont réintégré leurs unités.
Par ailleurs, 27 ont été emmenés vers un hôpital militaire en Allemagne, ce qui signifie 6 de plus que fin janvier. Ensuite, 21 d’entre eux ont été rapatriés aux USA alors que 5 sont toujours sous examen et l’un d’eux est revenu en Irak. Aussi, 7 militaires sont "en cours d’évacuation vers l’Allemagne".
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Dans la nuit du mardi 7 au mercredi 8 janvier 2020, l’Iran avait lancé des missiles contre deux bases qui abritaient quelque 5 200 militaires américains engagés en Irak. Un acte en représailles à la mort du général iranien Qassem Soleimani lors d’un raid américain.
Donald Trump avait assuré qu’aucun de ses hommes n’avait été blessé. Questionné lorsque des commotions cérébrales ont été révélées, le Chef d’Etat a répondu par : "j’ai entendu dire qu’ils avaient mal à la tête (…) Je ne considère pas ça comme des blessures graves".
Les démocrates l’avaient alors lynché en évoquant des mensonges et surtout d’un manque de respect envers les militaires blessés.
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